Le lien entre taux de bilirubine et cancer est souvent source de préoccupations, mais qu’en est-il réellement? C’est ce que nous allons voir dans cet article complet et détaillé, rentrons dans le vif du sujet dès maintenant.
Qu’est-ce que la bilirubine ?
La bilirubine est un pigment jaune produit lors de la dégradation des globules rouges, elle circule dans le sang sous deux formes :
- Bilirubine indirecte (non conjuguée)
- Bilirubine directe (conjuguée) transformée par le foie.
Le foie la transforme pour pouvoir l’éliminer par la bile et sa mesure aide à évaluer la santé du foie et des voies biliaires.
Les causes d’un taux anormal de bilirubine
Un taux élevé peut venir de troubles hépatiques ou biliaires.
- Augmentation de la bilirubine indirecte : anémies hémolytiques, syndrome de Gilbert.
- Augmentation de la bilirubine directe : obstruction des voies biliaires, atteintes hépatiques.
Certaines infections, médicaments, ou maladies du foie peuvent aussi l’augmenter.
Le lien entre bilirubine et cancer
Une bilirubine élevée, surtout la bilirubine directe, peut indiquer un cancer obstructif (pancréas, voies biliaires), d’où la raison pour laquelle il faut faire très attention avec ceci.
Ces cancers bloquent l’élimination de la bile, faisant monter la bilirubine dans le sang, la jaunisse est un symptôme fréquent dans ces cas. Paradoxalement, la bilirubine possède aussi un effet antioxydant protecteur contre certains cancers.
L’interprétation est complexe et dépend du contexte médical, c’est pour cela qu’il faut toujours passer par la case médecin.
Quand s’inquiéter d’un taux élevé ?
Une bilirubine conjuguée (directe) élevée au-delà de 3,4 μmol/L nécessite surveillance, si le taux dépasse 10 μmol/L, un bilan approfondi est urgent, ne tardez donc pas si vous êtes dans ce cas de figure.
Un taux élevé inexpliqué doit faire chercher un cancer ou d’autres maladies graves, les symptômes associés (jaunisse, douleurs, perte de poids) renforcent la suspicion. Ne tardez pas a consulter, car plus le cancer est détecté tôt et plus il y a de chances que celui-ci soit guéri.
Interprétation et examens complémentaires
Le médecin examine aussi d’autres marqueurs hépatiques (transaminases, phosphatases), puis effectue une imagerie (échographie, scanner) qui peut être nécessaire pour détecter une obstruction.
Le diagnostic différencie entre cancer, maladie hépatique, et autres causes, et permet ensuite d’apporter les solutions pour y mettre un terme.