Irm cérébrale : un diagnostic précis du cerveau

Une IRM cérébrale offre un diagnostic précis du cerveau grâce à une imagerie détaillée, non invasive et fiable, mais de quoi s’agit-il et comme cela se passe-t-il précisément? C’est ce que nous allons voir dans cet article complet et détaillé.

La définition de l’Irm cérébrale

Il s’agit comme vous vous en doutez d’un examen radiologique du cerveau qui utilise un champ magnétique puissant, il ne produit donc pas de rayons X, et permet d’obtenir des images très précises sur écran.

Non invasive, totalement indolore, elle est souvent privilégiée, n’ayez pas d’alternatives a ses nombreux avantages.

Ses indications

C’est quelque chose qui est tout d’abord utilisé pour la recherche d’anomalies cérébrales, et qui permet de rendre un diagnostic précis suivi d’un traitement adapté.

Il est souvent mis en place pour les migraines fréquentes, qui peuvent révéler des problèmes plus profondes, ainsi que pour les pertes de mémoire soudaines, la aussi souvent associées à des pathologies plus profondes.

Des troubles moteurs ou sensitifs le justifient aussi souvent, tout comme des traumatisme crânien, une suspicion de lésions ou tumeurs ou tout simplement pour la surveillance de maladies neurologiques.

Quelles pathologies permet-il de détecter?

Elles sont nombreuses, nous comptabilisons tout d’abord les accident vasculaire cérébral, les tumeurs cérébrales, l’epilepsie, la sclérose en plaques, les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson), les malformations cérébrales ainsi que les infections du cerveau.

Et plus la détection est précoce et plus la maladie sera probablement soignable, autant dire qu’une IRM cérébrale peut se révéler cruciale pour éviter de gros problèmes de santé.

La préparation

Pour passer une Irm cérébrale, quelques éléments de préparation s’imposent, a commencer par un questionnaire sur les contre-indications, car certaines ne permettront pas de le réaliser sans risque.

Retirer tous objets métalliques est aussi indispensable, mais si jamais vous en passez une, le personnel qualifié s’assurera que vous n’ayez rien de métallique sur vous.

Il n’y a pas de préparation spéciale, ce n’est pas un examen qui nécessite une préparation plus en amont comme c’est par exemple le cas pour de nombreux examens en laboratoires.

Le déroulement d’une Irm cérébrale

La durée moyenne est assez courte, environ 15 à 20 minutes, l’examen s’effectue en étant allongé sur une table, tandis qu’une antenne est posée sur la tête, vous avez d’ailleurs probablement pu voir ce type d’examen dans des films et contenus télévisés.

Il faut aussi ajouter l’injection de produit de contraste qui est parfois nécessaire, ainsi qu’un casque ou des bouchons d’oreille pour le bruit qui sont toujours mis en place.

L’immersion se fait dans appareil fermé, ce qui est parfois stressant, mais rassurez-vous, vous n’encourez aucun danger, et vous avez même la possibilité de communiquer avec micro et sonnette en cas de problème.

Des séquences d’images réalisées successivement pendant ce laps de temps permettront l’analyse et de mettre en place un traitement en cas de problème.

Les résultats

Les images détaillées du cerveau produites permettent d’obtenir plusieurs choses. A commencer par une différenciation des tissus cérébraux, une analyse des vaisseaux sanguins et des lésions ainsi qu’une visualisation précise des zones fonctionnelles du cerveau.

La remise du compte-rendu se fait après interprétation, ce qui évite d’attendre pendant des jours et des jours.

Les avantages

Si l’IRM cérébrale est très utilisée, c’est parce qu’elle dispose d’avantages de poids, à commencer par un diagnostic très précis.

Egalement, il s’agit d’une technique non irradiante et d’un examen répétable sans danger, autant dire que c’est quelque chose qui est pris comme première solution pour de nombreux problèmes.

Cerise sur le gâteau, elle est très efficace pour le suivi évolutif des lésions, permettant de facilement adapter le traitement associé ou de faire évoluer les outils d’examens.

Les limites et précautions

Plusieurs cas restent cependant incompatibles avec cet examen, tout d’abord la claustrophobie possible dans l’appareil, bien qu’elle puisse être gérable. Une allergie au produit de contraste peut poser problème, bien que rare. Il existe aussi des contre-indications : pacemaker, implants métalliques.

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