Le cerveau est une machinerie complexe, et nous connaissons tous les difficultés de la vie, alors comment réagit-il face à elles? C’est ce que nous allons voir dans cet article complet et détaillé, rentrons dans le vif du sujet.
La réaction a la perception du danger
Le cerveau détecte une menace réelle ou imaginée, il est fait pour le percevoir, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il réagit tellement aux informations négatives, d’où le succès des informations.
L’amygdale s’active immédiatement et l’alarme mobilise le corps pour agir, ensuite, les signaux sont envoyés au cortex préfrontal et à l’hippocampe, puis les muscles se tendent, le cœur s’accélère et les sens deviennent plus attentifs, tout se fait en seulement quelques secondes.
Et ensuite, le corps se prépare à fuir ou à affronter, c’est ce qui s’appelle communément le fight or flight, et qui ne prend la non plus que très peu de temps, et qui était vital au quotidien dans l’époque préhistorique.
La gestion émotionnelle
L’amygdale traite les émotions (peur, anxiété), puis l’hippocampe compare la situation à des souvenirs, c’est ce qui permet d’adapter la réponse selon l’expérience passée, pour maximiser les chances de prendre la meilleure décision.
Ensuite, le cortex préfrontal analyse et prend des décisions, et c’est lui qui tente de garder le contrôle et le sang-froid nécessaire à la résolution du problème, et qui plus il sera habitué à répondre au danger, plus sera efficace lorsqu’il se présentera.
La réaction biologique
L’hypothalamus lance la production d’adrénaline, l’hormone responsable d’un gros pic d’énergie nécessaire lorsque cette situation survient, et qui augmente le rythme cardiaque, pour le fameux fight or flight que nous avons évoqué précédemment avec une libération rapide d’énergie (glucose).
Les glandes surrénales sécrètent le cortisol, hormone du stress, qui ici trouve toute son utilité, permettant au corps d’entrer en état d’alerte général, et à faire preuve d’une vigilance maximum.
L’adaptation et la résolution
Si la difficulté persiste, le cerveau passe en phase de résistance, et tente de maintenir l’équilibre interne, il va alors adapter la sécrétion des hormones, les ressources sont gérées pour durer dans le temps et non plus pour un pic, mais a terme, le risque d’épuisement est très élevé.
Les conséquences du stress chronique
Le cortex préfrontal fonctionne moins bien sous stress prolongé, c’est la raison pour laquelle après beaucoup de stress, la prise de décision devient difficile, notamment dans les cas de burn-out.
La mémoire peut être affaiblie, avec également un risque d’anxiété et de troubles émotionnels de plus en plus élevé au fil du temps, jusqu’à ce que le corps et l’esprit soit complètement épuisés.
Quand la batterie devient complètement à plat, il est indispensable de prendre du repos et de lâcher prise, au risque de ne plus avoir aucune capacité physique et cognitive, et possiblement d’avoir des complications au niveau de la santé, comme des problèmes de coeur ou encore une perte de cheveux, les symptômes sont malheureusement nombreux sur le long terme.