Les gens sont de plus en plus gros, c’est un fait, alors quel est le niveau de l’obésité au niveau mondial, c’est ce que nous allons voir dans cet article complet et détaillé, rentrons dans le vif du sujet dès maintenant.
L’évolution du niveau d’obésité mondial
L’obésité mondiale a plus que doublé en 30 ans, ce qui montre au moins que l’accès à la nourriture est évidemment plus élevé, et pour vous donner une idée des ravages, en 1975, il y avait 105 millions d’obèses, en 2014, 641 millions.
En 2022, 13% de la population mondiale était obèse, et 20% des adultes pourraient être obèses si la tendance continue, mais plus que cela, en 2050, 60% des adultes et un tiers des enfants pourraient être en surpoids ou obèses, les personnes avec un bon IMC deviendraient ainsi minoritaires.
La répartition géographique
Les États-Unis, la Chine, la Russie, le Brésil et l’Inde sont parmi les pays les plus touchés, mais en dehors de ces mastodontes, une surprise émerge, car les taux les plus élevés se trouvent en Océanie (jusqu’à 70% des femmes adultes), eux qui ne sont pas réputés pour être gros.
L’Asie et l’Afrique subsaharienne connaissent la plus forte progression, il faut dire que pendant longtemps, l’accès à la nourriture était trop limité pour que la population s’engraisse.
En France, la tendance est plus stable, mais la vigilance reste de mise, notamment avec la sédentarité toujours plus grande, même si l’apparence semble de plus en plus compter chez les jeunes, ce qui a forcément un très bon effet.
L’obésité infantile
L’obésité chez les enfants progresse très vite, en France, la prévalence a doublé depuis 1997, même si évidemment, ce n’est pas quelque chose de courant puisque seuls 5% en souffrent.
Mais cette marginalisation va beaucoup évoluer d’après les projections qui annoncent une augmentation entre 25 et 29% d’ici 2030 en France, d’où la prudence a avoir sur le surpoids.
Les causes
La première est évidemment une alimentation trop riche et transformée, notamment tout ce qui est sucré et qui est beaucoup plus fréquent qu’auparavant, mais ce n’est pas tout.
Il y a en effet, l’urbanisation et la sédentarité accrue qui va avec qui font grimper le chiffre de cette condition médicale en masse, d’autant plus que tout peut être livré a domicile, ce qui empêche une trop grosse restriction calorique.
Les prédispositions génétiques rentrent aussi en compte, nous ne sommes pas tous égaux, certaines personnes prendront beaucoup de poids rapidement, notamment en cas de problèmes de thyroide.
Certains facteurs économiques rentrent aussi en compte, puisque les aliments moins chers sont souvent plus caloriques, un burger de haute qualité est par exemple deux fois plus calorique qu’un burger premier prix.
Et c’est sans compter la consommation accrue de sucre, d’huile, de produits animaux, qui la aussi va rajouter du gras, car ce sont des aliments qui ont tendance à faire prendre du poids.
Les conséquences
L’obésité favorise maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, c’est l’une des raisons pour lesquelles l’espérance de vie stagne, et elle est d’ailleurs la cinquième cause de décès dans le monde.
Les projections indiquent une aggravation sans politiques publiques fortes, cela pourrait devenir un chantier majeur pour le gouvernement.