Qu’est-ce qu’un Shota Hentai?

Le Shota Hentai fait beaucoup parler sur la toile, mais pour quelle raison? Dans cet article, nous allons voir ce qui le rend si problématique.

La Shota Hentai en bref

Pour faire court, il s’agit d’un terme japonais désignant contenus sexuels centrés sur de jeunes garçons, d’ailleurs, il s’agit d’une abbréviation de « shotacon » ou « Shōtarō complex ».

Apparut dans les années 1980 dans la culture du manga doujinshi, il est inspiré du genre « lolicon » (jeunes filles sexualisées) mais masculin, les deux étant autant controversé l’un que l’autre.

Souvent accompagné de sous-genres : « straight shota » (garçon/adulte femme), « oneshota » (relation grande sœur/jeune garçon), il reste focalisé sur la jeunesse et la candeur comme vecteur d’excitation chez le lecteur.

Les caractéristiques des Œuvres de ce style

Les personnages masculins très jeunes, prépubères ou pubères sont centraux et font partie d’une mise en scène d’interactions sexuelles ou érotisées, comme tout les Hentai, et l’art stylisé, parfois « mignon », est parfois très explicite.

Et contrairement aux préjugés, il peut être écrit par des femmes ou des hommes, et les lecteurs diversifiés sont aussi constatés, d’ailleurs, on y retrouve des femmes comme des hommes.

Il y a aussi la présence une dynamique d’âge avec adultes ou figures « dominantes », le rapport domination / soumission y est central, c’est la raison pour laquelle ses Œuvres souvent controversées sont non recommandées au grand public.

Les controverses et critiques qui l’entourent

Assimilé à une forme de sexualisation de mineurs, proche de la pédophilie, il est très critiqué par les médias, ONG et juristes, car il peut influencer les représentations sociales des mineurs. Il génère d’ailleurs des débats sur la frontière entre fiction et crime réel.

La légalité selon les pays

Au Japon, pays d’où il provient, il n’est pas explicitement prohibé, mais représente un débat permanent, avec notamment une pénalisation sévère des vraies images depuis 2014.

En France, toute représentation sexuelle de mineurs même en dessin est illégale, d’ou le fait qu’il n’est pas possible d’en trouver sur la toile, hormis peut être sur le Dark Web, ou nous ne vous conseillons pas de vous rendre, car des horreurs s’y produisent, notamment les Red Rooms.

Aux États-Unis, il est soumis aux lois sur l’obscénité et la protection des mineurs, le contenu jugé « virtuel » peut être illégal selon le Miller Test, les USA sont beaucoup plus conservateurs concernant la sexualité des mineurs. Dans les autres pays, la législation est très variable, souvent prohibée.

Son impact

Il s’agit d’un genre jugé dangereux pour la santé mentale et la sécurité des enfants, et qui pourrait provoquer des passages à l’acte, d’où le fait qu’il soit interdit, et il y a aussi le risque de confusion entre fiction et réalité qui rentre souvent en compte, avec une surveillance accrue des comportements comme conséquences.

Dans les faits, aucun fait divers ne semble y être lié, mais il serait dans tout les cas très difficile de le savoir. Il vaut donc mieux prévenir que guérir.

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