Qu’est-ce qu’un prêt Islamique?

Un prête Islamique diffère du prêt classique, mais qu’est-ce donc exactement? C’est ce que nous allons voir dans cet article complet et détaillé, rentrons dans le vif du sujet dès maintenant.

La définition d’un prêt islamique

Il s’agit tout simplement d’un prêt conforme aux principes de la finance islamique, et qui prend tout d’abord en compte l’interdiction formelle du riba (intérêt), car il se veut basé sur l’éthique, la solidarité et la justice.

Ici, l’argent est considéré comme moyen d’échange, non une marchandise, et les investissement se font uniquement dans des secteurs licites (halal), oubliez donc tout ce qui est haram.

Les principes fondamentaux

Aucun intérêt ne peut être perçu par le prêteur, il n’est donc pas conçu pour enrichir le bénéficiaire du capital, et comme nous l’avons plus tôt, la solidarité est la clé de se prêt, et il y a donc un partage des profits et des pertes entre les parties.

Il est également proscrit la spéculation excessive (gharar), et les transactions adossées à des actifs tangibles ou réels, deux points qui le différencient grandement de ce que proposent les établissements de prêt classiques.

Et pour couronner le tout, il y a une supervision par un comité de conformité à la charia, autant dire que tout est très encadré et ne laisse aucune place a tout ce qui dévie des principes islamiques.

Les types de prêts islamiques

Les prêts islamiques peuvent cependant différé, et parmis ceux-ci, le premier est le Qard Hassan (prêt d’honneur sans intérêt), ici, le prêt est sans aucun intérêt ni profit pour le prêteur, il est surtout mis en place pour du social, du caritatif ou du familial. Seul le capital est a rembourser.

Il faut aussi prendre en compte le Mourabaha (achat-revente avec marge), ici, la banque achète un bien puis le revend à l’emprunteur avec une marge connue, il n’y a donc pas d’intérêt, mais une marge commerciale fixée à l’avance, ce type de prêt islamique laisse aussi la possibilité d’effectuer un paiement échelonné possible. Pour ce qui est de ses cas d’usages, il y a principalement l’immobilier, les véhicules, et tout ce qui relève des équipements.

Passons désormais à la Mudaraba (partenariat investissement) au sein duquel le prêteur apporte le capital, l’emprunteur gère le projet et les profits sont partagés selon un ratio convenu. Quant aux pertes, elles sont ici supportées par le capitaliste, sauf faute de gestion.

La Sukuk (obligations islamiques) est l’avant dernier type, et qui est basé sur des actifs tangibles (immobilier, projets), le paiements aux investisseurs se fait selon les revenus générés.

Enfin, il y a la Salaf (avance sur marchandise) qui est le paiement anticipé d’une marchandise livrée ultérieurement, il est utilisé pour des besoins à court ou moyen terme.

Les conditions et l’encadrement des prêt islamiques

Les contrats sont validés par un comité de conformité à la charia, et excluent toujours des secteurs illicites : alcool, jeux, armement, pornographie… autre chose, la transparence et le coût sont connus dès le départ (surtout en Mourabaha). Et comme pour les prêts classique, il y a souvent nécessité d’un apport personnel pour certains financements.

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