La vache highland est peu connue, mais pourtant, elle est très importante et aussi très intéressante, c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de lui consacrer cet article.
Les origines de la vache highland
Il s’agit d’une race écossaise très ancienne, et qui comme son nom l’indique, est apparue dans les Highlands et les îles Hébrides, que tout les fans d’Ecosse connaissent tellement ce sont des endroits qui semblent sortis d’un univers fantastique.
Adaptée aux climats rudes et montagnes, elle est peu présente en dehors de cette zone, n’étant par exemple pas adaptée aux zones chaudes de la France, l’endroit d’où elle provient se situe tout en haut de l’Ecosse.
Issue de croisements de bovins celtiques, elle est plus précisément la fusion de deux sous-types « Kyloes » (petits, îles) et « Highlanders » (grands, continent).
Sa reconnaissance officielle est plutôt récente, en 1884 a une époque ou les croisements de races été très fréquents, notamment chez les chiens,
Sa morphologie
De petite taille, compacte et trapue, il correspond bien a son environnement, les femelles pèsent 400-580kg pour 1,10-1,20m, tandis que les mâles pèsent 500-900kg et mesurent 1,20-1,35m.
Il a tout d’abord une robe souvent rouge-brun, aussi noire, grise, blanche, « louvet », bringée, et des poils longs (jusqu’à 35cm) lui permettant de se protéger du froid, et il est aussi très amusant de constater de sa frange sur le front qui protège ses yeux.
Il dispose aussi de grandes cornes, une vers le haut (femelles), vers l’avant ou le bas (mâles), sa peau aussi est adaptée à son environnement, étant résistante au froid et aux insectes.
Son caractère et son adaptation
La vache highland a une attitude pacifique et curieuse, ce qui le rend très populaire des humains qui ont la chance de croiser son chemin, très rustique, peu sensible aux intempéries et vit en plein air toute l’année, si vous vous rendez au nord de l’écosse, vous aurez probablement la chance de le croiser.
Capable de pâturer des terrains pauvres ou broussailleux, il est une véritable force de la nature des zones très froides, mais ne pourrait pas survivre dans une immensités des zones du globe.
Son alimentation
Sans surprise, il se nourrit principalement d’herbe, et accrochez-vous, il mange broussailles, jeunes pousses, feuillages, ronces, épineux, il est à l’image des dromadaires qui se régalent de cactus.
Il peut consommer foin, ensilage, céréales en complément, surtout l’hiver, et peut s’adapter à des prairies de mauvaise qualité, il n’est donc pas sujet à la famine, et s’il avale tout cela, c’est parce qu’il s’agit d’un ruminant à système digestif complexe (4 compartiments).
Son élevage et ses utilisations
Excellent débroussailleur (écopâturage), cette race est utilisée pour valoriser des terres non cultivables, comme il en existe des tonnes, et il est aussi élevé pour être mangé, disposant d’une viande maigre, persillée, appréciée pour sa qualité.
Soin maternel prononcé chez les femelles est lui peu apprécié, il n’est donc pas consommé par l’humain, et enfin, il est employé parfois comme animal d’agrément, notamment dans les zones ou il réside naturellement, car il ne coûte pas très cher à nourrir.
Son élevage en France
Bien que non adaptée à toutes les zones de France, cette race est présente en France depuis plusieurs décennies avec des installations souvent en plein air avec le respect du bien-être animal.
Une alimentation sans OGM ni céréales est possible, il suffit de toute façon de peu pour le nourrir, des ronces notamment ou de l’herbe, mais prenez toujours en compte la charte d’élevage Highland signée par certains éleveurs français.