C’est un fait, la baisse de natalité est très forte, en France comme en Europe, et pire encore au Japon ou en Corée du Sud, mais pourquoi les gens ne font plus d’enfants? C’est ce que nous allons voir dès maintenant.
Les facteurs économiques
Il y a tout d’abord la difficulté à trouver un logement abordable, l’immobilier a bien plus augmenté que les salaires, et l’accès a la propriété est bien plus difficile, même pour les personnes qui ont un CDI, ce qui ramène à l’idée de la fin de la classe moyenne.
La précarité de l’emploi, surtout chez les jeunes et les femmes, rajoute une couche à la baisse de la natalité, comment projeter l’avenir d’un enfant quand on ne peut même pas se projeter sur 5 ans?
Avoir un enfant, c’est aussi faire face à un coût élevé de l’éducation et de la vie quotidienne, et avec le manque de ressources financières des jeunes, c’est quelque chose qui semble difficile.
L’évolution des mentalités et des modes de vie
Les couples s’installent plus tard dans la vie active, ce qui crée donc un décalage avec l’arrivée des enfants, mais parfois, c’est trop tard car le niveau de fertilité n’est plus assez bon.
La priorité donnée à la vie de couple, aux loisirs, aux voyages, est aussi de plus en plus importante à l’instar de faire des enfants, et étant donné l’effet de masse, il y a en conséquences moins de pression sociale à avoir plusieurs enfants, ce qui joue aussi négativement sur le taux de natalité.
Enfin, il y a une volonté de plus en plus forte de préserver son équilibre personnel et professionnel, notamment chez les femmes, qui privilégient de plus en plus leur carrière aux enfants.
Les contraintes organisationnelles
Avoir un enfant, c’est multiplier les choses a faire, avec une conciliation difficile entre vie professionnelle et vie familiale, ce qui rebute de nombreux couples à faire des enfants, notamment chez les femmes avec la surcharge mentale associée.
Et pour couronner le tout, il y a aussi le manque de solutions de garde simples et accessibles, rendant encore plus compliqué de gérer des enfants en bas âge, ce qui peut rebuter.
Et c’est sans compter la mobilité géographique qui est désormais nécessaire pour sa carrière, surtout sur ce qui concerne les personnes qui souhaitent une grande carrière.
Les incertitudes et peurs liées à l’avenir
Enfin, l’autre facteur principal d’une si baisse natalité concerne tout ce qui a trait aux inquiétudes sur l’avenir climatique et environnemental, ce qui s’appelle l’éco-anxiété, très courante chez les jeunes urbains.
La crainte des crises économiques, sociales ou géopolitiques est aussi liée à cela, notamment avec le retour de la guerre en Europe et tout ce qui est lié aux changements politiques.
Il faut aussi ajouter l’intelligence artificielle, qui en terrifie beaucoup, notamment chez les plus concernés, ceux qui sont appelés les cols blancs, qui voient les chamboulements a venir en la matière.