Quelles sont les nouvelles réglementations a venir pour les voitures en grandes agglomérations?

Les nouvelles réglementations sont légions en ville pour les voitures, et dans cet article, nous avons décidé de vous faire une synthèse de toutes les nouvelles réglementations qui attendent les grandes villes.

L’extension des Zones à Faibles Émissions (ZFE)

Dès le 1er janvier 2025, 42 agglomérations françaises doivent appliquer les ZFE obligatoires, et plutôt que de vous faire une liste, sachez simplement que toutes les villes de plus de 150 000 habitants sont concernées.

L’objectif, comme vous vous en doutez, est de réduire la pollution de l’air et encourager les véhicules moins polluants, comme ceux qui roulent à l’électrique ou a minima qui sont a consommation hybride.

L’interdiction des véhicules les plus polluants

Les voitures Crit’Air 4, 5 et non classées sont interdites dans toutes les ZFE, et les véhicules Crit’Air 3 (diesel avant 2010, essence avant 2006) sont exclus de nombreuses grandes villes, dont Paris et Lyon dès 2025.

Progressivement, d’autres villes pourraient étendre cette interdiction aux Crit’Air 3 d’ici fin 2025, ce qui est vivement critiqué, car cela pénalise évidemment les personnes les plus précaires.

Les contrôles et sanctions

Pour s’assurer que toutes les règles soient respectées, il y aura la mise en place de contrôles automatisés par caméras pour vérifier la vignette Crit’Air, ce qui risque de purger les centres-villes du parc automobile.

Cependant, cela ne viendra pas d’un coup, par exemple, une période pédagogique d’un an à Paris et Lyon sera mis en place, en gros, pas de sanction immédiate pour les contrevenants en 2025.

Il y a aussi l’obligation d’avoir une vignette Crit’Air visible pour circuler ou stationner dans les ZFE, d’où les nombreuses arnaques qui utilisent le prétexte Crit’Air pour extorquer de l’argent.

Les dérogations et exceptions

Il y a tout d’abord la possibilité de dérogations ponctuelles (jusqu’à 24 ou 52 jours/an selon la ville) pour les véhicules exclus, notamment pour aller en ville pour aller chez le médecin ou d’autres motifs nécéssaires.

Le législateur a aussi pensé à des exceptions pour certains véhicules professionnels, médicaux ou d’urgence, qui eux ne peuvent pas forcément répondre aux critères et doivent absolument être en service.

Les aides et alternatives à la voiture

La prolongation des aides à l’achat de vélos électriques ou cargo (jusqu’à 4 000 € en 2025) sont le premier type d’aide, souvent décriés, mais qui conviennent à certaines personnes, notamment les plus jeunes.

Il y a aussi l’encouragement à utiliser les transports en commun ou des véhicules plus propres, la aussi décrié, car ceux-ci sont soient bondés dans le premier cas, soit trop cher dans le second.

Articles liés

Derniers articles