Nous connaissons tous les destinations les plus populaires, mais ce que nous savons moins, c’est lesquelles sont les moins accessibles, bonne nouvelle, c’est ce que nous allons voir dès maintenant.
La Somalie
Moins de 100 visiteurs par an viennent découvrir le pays, c’est le plus difficile d’accès, et pour cause, c’est l’un des pays les plus dangereux au monde, avec un combo guerre civile, terrorisme et enlèvements, étant occidental, vous avez de fortes chances de vous faire kidnapper.
Les zones très instables sont déconseillées aux voyageurs, mais il faudrait déjà se rendre sur place ce qui est loin d’être gagné d’avance, car l’accès est compliqué, les visas très difficiles à obtenir, pour votre bien, car cela pourrait bien être votre destination finale, entre les risques d’attaques et de famines, mieux vaut ne pas y aller.
Tuvalu
Seulement 2,000 à 4,000 visiteurs chaque année visitent cet endroit, car c’est un archipel isolé au centre du Pacifique, difficile d’accès, et qui nécessite plusieurs vols via Fidji, avec des trajets très longs.
Pour couronner le tout, l’île dispose d’un faible développement touristique, avec peu d’activités et infrastructures, ce qui rend forcément le tourisme très marginal, même pour ceux qui viennent des pays les plus proches.
Autre point, Tuvalu présente une vulnérabilité extrême au changement climatique et pourrait être sous l’eau d’ici quelques années, ne bénéficiant d’aucune altitude.
Eiribati
Environ 4,000 à 12,000 visiteurs annuels se rendent vers cet état insulaire éloigné, avec un accès via l’Australie ou Fidji uniquement, c’est un chiffre qui est ici plus élevé, mais depuis la France, les visiteurs sont très peu nombreux.
Et pour cause, les vols coûteux et peu fréquents le rendent très difficile d’accès, et comme pour Tuvalu, Eiribati n’a presque aucune infrastructure touristique et comme le précédent la aussi, il est menacé par la montée des eaux.
La Guinée équatoriale
Moins de 1,000 touristes par an s’y rendent, et l’obtention du visa très difficile n’arrange pas les choses, mais ici, il n’y a pas besoin de faire escale à l’autre bout du monde pour y aller puisque l’accès se fait principalement via Paris, Londres ou Lagos.
Mais la aussi, si vous décidez de vous y rendre, l’infrastructure touristique est très limitée, vous devrez donc faire preuve de débrouillardise, mais cela en vaut le détour car le paysage est magnifique bien que méconnu.
Le Yémen (hors île de Socotra)
Moins de 500 visiteurs par an visitent le Yémen pour les mêmes raison que la Somalie, puisqu’un conflit armé majeur s’y produit, avec pour conséquences des zones dangereuses ou interdites. Il fait partie des pays qui sont le plus a éviter.
Les visas quasi impossibles à obtenir n’arrangent pas les choses mais comme pour la Somalie, c’est quelque chose qui est fait dans votre intérêt, qui plus est, l’accès se fait uniquement par itinéraires compliqués et à risques. Seule l’île de Socotra reste relativement sûre et visitable. Ce pays connaît même des risques de famines, il est donc très proche de la Somalie au niveau des problèmes qu’il rencontre.