La famille joue un rôle fondamental dans le développement de l’individu, mais son influence s’inscrit dans un ensemble de facteurs naturels, sociaux et biologiques, alors quelle impact a-t-elle sur le déterminisme naturel? C’est ce que nous allons voir dans cet article complet et détaillé.
Qu’est-ce que le déterminisme naturel?
Commençons par un point de définition, le déterminisme naturel désigne l’ensemble des facteurs biologiques, génétiques et environnementaux qui influencent le développement d’un individu.
Il s’oppose à l’idée que l’homme est totalement libre de ses choix et de son devenir, et est souvent pris comme point central pour expliquer que la méritocratie n’existe pas ou a tout le moins qu’elle est imparfaite.
Et bien entendu, la famille fait partie des environnements naturels qui participent à ce déterminisme, elle est même souvent considérée comme le facteur principal à ce niveau, notamment par le corps professoral.
La transmission génétique et l’hérédité
Les parents transmettent à leurs enfants un patrimoine génétique unique, d’où le fait de “tenir de son père” ou de “tenir de sa mère”, que ce soit au niveau mental ou au niveau physique.
Par exemple, c’est ce facteur qui influence les caractéristiques physiques (taille, couleur des yeux, prédispositions à certaines maladies) ainsi que les traits de personnalité et certaines aptitudes, bien qu’ici, ce soit beaucoup moins prononcé.
L’environnement familial et la sociabilisation
La famille constitue le premier milieu d’apprentissage de l’enfant, notamment lors des 6 premières années pendant lesquelles le cerveau est une éponge, et les enfants de familles intellectuelles ont forcément un solide avantages à côté des autres.
Elle transmet aussi des valeurs, des normes et des comportements sociaux, qui vont être intégré par l’enfant et avoir un effet tout au long de sa vie, par exemple, un enfant qui baigne dans un milieu très ouvert sur le monde aura forcément une inclinaison à être très ouvert d’esprit.
L’environnement familial influence a la fois le développement cognitif, émotionnel et social, autant dire que cela sera déterminant pour toute la suite de la vie de l’enfant, et composera ses points forts et ses points faibles.
L’éducation et la stimulation
Le niveau d’éducation des parents et leur implication sont les deux facteurs majeurs du développement intellectuel de l’enfant, par exemple, les interactions familiales stimulent le langage, la curiosité et l’autonomie.
Un environnement familial stimulant peut également compenser certains handicaps naturels, la génétique et l’acquis vont toujours de pair, et la famille à un rôle de premier plan a ces deux niveaux.
L’influence des parents
Les enfants imitent les comportements de leurs parents et des membres de la famille, cela pour le meilleur comme pour le pire, par exemple, des enfants de femmes battues ont de bien plus grandes probabilités de battre à leur tour leur femme.
Les habitudes alimentaires, les loisirs et la gestion des émotions sont aussi des résultantes de l’influence des parents, un enfant qui voit ses parents tout le temps énervé, risque lui aussi de devenir très sanguin.
La famille façonne l’enfant a plusieurs niveaux, et a deux niveau, l’identité tout d’abord et la confiance en lui, des parents qui sont passionnés de foot vont par exemple probablement le transmettre, des parents qui hurlent sur l’enfant vont faire de lui quelqu’un qui n’a aucune confiance en lui.
Les limites de ce déterminisme familial
L’influence de la famille n’est pas exclusive, l’école, les pairs et la société jouent aussi un rôle majeur, par exemple, des enfants scolarisés dans une école haut de gamme, même avec des parents illettrés, ont de fortes chances d’avoir un gros bagage intellectuel et culturel.
Certains individus s’émancipent aussi des modèles familiaux, montrant que le déterminisme n’est jamais absolu, et dernier point, les évènements marquant aussi peuvent en faire dévier la trajectoire.